Vies brûlées (en espagnol : Plata quemada) est un film argentin de Marcelo Piñeyro de 2000, sur un scénario de lui-même et de Marcelo Figueras, inspiré du roman de Ricardo Piglia.
Il a obtenu le Goya du meilleur film étranger de langue espagnole. (l'équivalent du césar en France) :
Pour moi ce film est une pépite !
Buenos Aires, 1965. El Nene, el Gaucho et el Cuervo appartiennent à une bande de braqueurs de banque professionnels qui planifient l'assaut d'une camionnette qui transporte la paie des fonctionnaires. Le vol se termine par trois policiers morts et le Gaucho blessé. Le gang s'enfuit avec le butin à Montevideo. Pendant qu'ils se cachent, les relations entre El Nene et El Gaucho se détériorent sensiblement. A La tension, la méfiance et l'anxiété face à la possibilité d'être rattrapé qu'empirer s'ajoute l'apparition de Giselle, une jeune prostituée avec qui El Nene entame une relation dans le dos d'El Gaucho.
mais ceux qui brulent dans ce film outre les billets volés c'est surtout Angel et Nene qu'on appelle "les jumeaux". Ils ne sont pas frères mais amants. Depuis un temps, quelque chose s'est brisé en eux mais l'amour va refaire surface face à la peur et les brûler dans un final incandescent.
On y note avant tout la beauté des trois braqueurs. Les acteurs argentins Eduardo Noriega, Leonardo Sbaraglia et Pablo Echarri. Casting parfait pour rendre crédible cette histoire.
Ce film comporte des scènes de violence et de nudité masculine (à mon grand plaisir) et ne condamne pas l'homosexualité des deux personnages principaux, bien qu'il se termine par la mort des trois protagonistes. A oui je le dis tout de suite sur cette page les spoilers sont tout à fait admis tant qu'ils s'inscrivent dans une critique qui fait sens) Ce film a donc obtenu le classement, assez inhabituel en Argentine, de « non autorisé aux mineurs de 18 ans » et a été interdit dans de nombreux États d'Amérique latine. Il se base sur des faits réels qui se sont passés à Buenos Aires et à Montevideo entre le 28 septembre et le 4 novembre 1965, et qui ont inspiré le roman de Ricardo Piglia.
Vous l'avez compris, vies brulées n'est pas un film pour les personnes ayant des préjugés moraux. Mais je suis sûr que les membres de cette page n'ont en que lorsque c'est vraiment mérité).l'abus de drogues dures et l'homosexualité sont traités d'un point de vue sincère, sans les exagérer par des caractérisations déplacées. L'interprétation de Pablo Echarri avec son personnage El Cuervo est tout simplement géniale. Il montre la malice d'un gars marginal qui réussit à interagir et se glisser dans la relation fort qu'entretiennent "Los Mellizos" (El Nene et Ángel). Argent brûlé montre que l'amour fou se manifeste également dans les milieux criminels, avec une intensité écrasante. le filme comporte pas de scène de sexe entre les personnages joués par Sbaraglia et Noriega. Selon moi, "vies brûlés" montre très bien le développement d'une relation affective/sentimentale entre deux hommes qui, malgré leur marginalité, n'ont pas de blocage quand il s'agit de montrer de leur affection, de différentes manières (j'ai beaucoup aimé les scènes ou Noriega retire deux fois la cigarette de la bouche de Sbaraglia)C'est très érotique sans recourir au sexe explicite. Tous deux vivent des situations tendues tout au long de leur relation tortueuse mais avec toute l'intensité que leurs sentiments, leur amour leur procure, dans un contexte où la mort les suit de près.
Alors qu'ils fuient pour se cacher de la police, nous les voyons délirer, danser de douleur et de culpabilité, jouer avec la mort, se faire du mal. Ángel et Nene, "les jumeaux", s'aiment et ce sentiment est la seule chose belle et authentique qui existe dans leurs vies pourries, mais après le braquage Ángel entend ses démons personnels qui l'éloignent de son amour et qui élèvent une barrière que Nene ne semble plus pouvoir franchir. Un amour plein de tourments qui, bien qu'étant très intense et plein de passion érotique, connaît des obstacles qui le détruisent. les trois garçons s'évadent sans réel but, se perdent dans un voyage amer et sauvage, au bord du gouffre. Une inexorable détérioration existentielle les pousse à chasser les richesses qui ne font pas le bonheur, cherchant le risque et la perdition pour tenter d'oublier les blessures des âmes.
Une réinvention argentine du film noir dans son aspect le plus dur et le plus psychologique, agrémentée d'une photographie d'ambiances sombres, d'une bande originale nostalgique et triste aux thèmes orchestraux et mélodiques variés et, surtout, de la puissance des trois acteurs principaux qui offrent le meilleur d'eux mêmes.
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