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Bret Easton Ellis : Les éclats 2023.

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Après 13 ans de silence littéraire Ellis revient à son meilleur dépassant son "Glamorama" qui était jusque là son roman le plus aboutit. Los Angeles, 1981. Bret Ellis , dix-sept ans, plongé dans l'écriture de Moins que zéro, entre en terminale au lycée privé de Buckley. Avec Thom, Susan et Debbie, sa petite amie, il expérimente les rites de passage à l'âge adulte : alcool, drogue, sexe et jeux de dupes. L'arrivée d'un nouvel élève fait voler leurs mensonges en éclats. Beau, charismatique, Robert Mallory a un secret. Et ce secret pourrait le lier au Trawler, un tueur en série qui sévit dans les parages. Terrorisé par toutes sortes d'obsessions, Bret se met à suivre Robert. Mais peut-il se fier à son imagination paranoïaque pour affronter un danger menaçant ses amis et lui-même? Il est impossible de distinguer ce qui est réalité et ce qui est fiction dans ce "Lés éclats". Ellis le présente en interview comme sa vrai histoire. En effet, certaines

Dominique Fernandez : Une fleur de jasmin à l'oreille.

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L'éternité d'un amour ne se mesure pas à sa durée. Julien et Roman, après six ans de joie, sentent l'harmonie qu'ils vécurent se dissiper entre eux. Un voyage solitaire en Afrique du Nord, décidé brutalement, doit permettre à Roman de faire le point. L'art de vivre que, par hasard, il découvre là-bas peut l'y aider : ainsi la coutume, pour les hommes, de porter à l'oreille une fleur de jasmin. Des rencontres imprévues, plus ou moins agréables, comme celles qu'il va faire avec un petit guide disgracieux puis avec un habile voleur au fait des faiblesses du touriste, vont peu à peu lui permettre d'y voir plus clair. Finalement, c'est le désert, avec sa flamboyante aridité et ses murmures secrets, qui montrera à Roman l'objet de sa quête. Après les héros douloureux de l'Etoile rose, Dominique Fernandez explore la génération d'après 68, ceux qui, enfin, ont gagné leur place dans la société et peuvent vivre, comme tout un chacun, leur lot

John Scalzi : Les enfermés. 2016

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Un nouveau virus extrêmement contagieux s'est abattu sur la Terre. Quatre cents millions de morts. Si la plupart des malades, cependant, n'y ont réagi que par des symptômes grippaux dont ils se sont vite remis, un pour cent des victimes ont subi ce qu'il est convenu d'appeler le « syndrome d'Haden » : parfaitement conscients, ils ont perdu tout contrôle de leur organisme ; sans contact avec le monde, prisonniers de leur chair, ils sont devenus des « enfermés ». Vingt-cinq ans plus tard, dans une société reformatée par cette crise décisive, ces enfermés, les « hadens », disposent désormais d'implants cérébraux qui leur permettent de communiquer. Ils peuvent aussi emprunter des androïdes qui accueillent leur conscience, les « cispés », voire se faire temporairement héberger par certains rescapés de la maladie qu'on nomme « intégrateurs »... Haden de son état, Chris Shane est aussi depuis peu agent du FBI. À sa première enquête, sous la houlette de sa coéquipi

Anne Perry : avant la tourmente

Margaret Mazzantini : Splendeur

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Fils unique d'une famille meurtrie par la dépression et l'alcoolisme, Guido grandit dans l'ignorance de ces maux, porté par un amour absolu pour une mère absente. Il erre dans son appartement, son immeuble, où la famille du gardien, vibrante de vie, prend beaucoup de place. Le fils surtout, Costantino, qu'il côtoie depuis toujours, dans la cour de l'immeuble comme à l'école, sans jamais oser en faire son ami. Pudeur, timidité rongent les deux enfants jusqu'à l'adolescence quand, un soir, pendant un séjour en Grèce, ils découvrent leur sexualité. La peur de se livrer, de s'assumer, de s'aimer conduit l'un et l'autre vers deux chemins différents. Guido poursuit ses études à Londres, où il découvre une nouvelle culture underground et s'enivre dans une errance urbaine entre drogue, sexe hétéro et abstinence homo... jusqu'à ses retrouvailles avec Costantino. Pourront-ils enfin goûter la splendeur aperçue quelques fois, toujours espéré

Linda Newberry : Graveney hall

la tndresse des loups

Film guay de ce soir : Atmosphère sombre pour une mise en scène sobre contrastant avec le sujet la véritable histoire du tueur de M le maudit (de Lang), dit l'égorgeur de Hambourg qui s'attaquait à des ados en fuite fugueurs ,les soûlait, abusait d'eux (le film les montre d'ailleurs plutôt consentants)puis leur arrachait la jugulaire d'un coup de dents et abusait à nouveau de leur cadavre. gros scandale à sa sortie les militants gay n'ayant pas vraiment apprécié. Cela peut se comprendre. Cependant la sobriété du traitement, le fait qu'il tue avec la complicité d'un amant et apparemment du restaurant voisin content de goûter en famille les bons morceaux de porcs inattendus à une époque de disette,le fait que toutes ces personnes parfaitement complices se lient pour le dénoncer, et qu'il soit le seul condamné (à mort), nous font ressentir ce terrible personnage comme un inadapté total, un fou pathétique et monstrueux en même temps sans qu'il y ait