"Hellraiser" film d'horreur de David Bruckner. 2022.
Remake du classique de l'horreur inspiré par le roman court "Hellraiser"(1986)écrit par Clive Barker et qu'il adapte au cinéma en 1987.
À la suite de la première trilogie, le quatrième film explique le commencement de l'histoire tout en marquant la fin. Les sept films suivants sont indépendants et utilisent l'univers du Hellraiser.
Le cinéaste n’a pas oublié que le travail littéraire de Clive Barker, ouvertement gay, a toujours une dimension clairement homosexuelle et souvent sado-masochiste. (dans les Helraiser ou dans les livres de sang par exemple).
Ici, nous avons le personnage du frère de l’héroïne qui est en couple avec un autre jeune homme (ce qui nous vaut une scène au lit sexuellement très sage, mais cependant S. M à mort...) Personnage joué par le très joli Brandon Flynn, acteur gay (13 resons why, Ratched).
Dans le second rôle principal, l’ami de l’héroïne on retrouve le magnifique « Drew Starkey » (love Simon, qui interprétera en 2024 le rôle du jeune amant du romancier William S. Burroughs dans Queerde Luca Guadagnino, qui lui vaut d'après la presse spécialisée de devenir la révélation de la Mostra de Venise 2024.
Une jeune femme luttant contre la dépendance trouve une Ils voyagent d'une dimension à l'autre grâce à un Cube fonctionnant comme un casse-tête mécanique sophistiqué sans savoir qu'il sert à appeler les Cénobites, un groupe d'êtres surnaturels sadiques venus d'une autre dimension. l'activation du cube puzzle volé avec l'aide de son petit ami, semble être à l'origine de la disparition de son frère. Riley. Elle se met alors en tête de le retrouver tout en essayant d'échapper aux forces démoniaques...
Bon ce n'est pas le meilleur de toute la saga, mais je le placerais quand même e troisième position après les le deux premiers :
Peut-être la plus grande erreur du film, c'est le choix de Bruckner de ne pas trop prendre le risque en choisissant de plaire au grand public : De ce fait ce nouveau "Hellraiser" a une intrigue totalement commerciale et prévisible, et ou l'ambiance de terreur est bien inférieur à celle du film original.
Si la scène d'ouverture est intéressante, un peu gore et bien amené, la suite va trop vite est e prend pas le temps d'installer le malaise.
Car pour ceux qui ne connaissent pas le film original, il n'y a pas ici de jump scares et autres facilités et tout se concentre davantage sur la terreur atmosphérique. Le film si essaye, mais aurait pu aller un peu plus loin. Je sais évidemment que l'on ne peut plus montrer dans le cinéma actuel des choses aussi dérangeantes que dans celui des années 80.
Dans la deuxième partie, on retrouve le déroulé habituel de films d'horreur actuel et ça manque d'originalité, de gore et de scènes chocs. c
Au troisième acte, nous nous rendons compte, si nous n'avons pas remarqué auparavant, que nous savons déjà tout ce qui va se passer, le cinéaste essaye de se concentrer sur son personnage principal , comme le faisait l' "Evil Dead" de 2013 mais d'une manière beaucoup plus superficielle et moins intéressante.
Enfin, et en ce qui concerne le célèbre Cénobite en chef "Pinhead" devenu ici une femme, et le reste des Cénobites, je trouve leur look soigné, mais peut-être trop au point d’être bien moins horribles que ceux de la trilogie initiale.
Reste donc un film correct à bien des égards, mais bien trop sage.
#henrimesquida #cinemaetlitteraturegay
"JACKY FERJAULT" : Amours dans les îles.
Il s'agit d' une trilogie composée de trois Novellas (romans courts ou longues nouvelles) : « GREG ET JOSS », « PLAGE DU TOMBA » et « ADONALDO. » J’ai rencontré "Jacky Ferjault" … chez lui pour un petit entretien littéraire il y a quelques mois et j’ai pu enfin lire un de ses bouquins récemment. D’où mon désir de de vous proposer cet article : Né en 1940, il écrit depuis ses dix-huit ans. Après des études de dessin (Ecole Nationale des Beaux-Arts de Paris section peinture), il participe à la création de l'association littéraire l'Œil du Sphinx, pour laquelle il écrira de nombreux essais et réalisera moult illustrations. Puis (éclectisme pas mort / il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis) il entreprend sous le pseudonyme de "JACK FAYLURJET" l'écriture de livres (les booklets) qu'il qualifie lui-même de romans érotico-gay, dans lesquels il tente de décrire des décors originaux, loin des sempiternels vestiaires des pompiers. ...
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