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Affichage des articles du octobre, 2019

Antonio de hoyos y vinent : el crimen del fauno.

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  Je vous ai parlé il y a peu de Antonio de Hoyos y Vinent et de son roman court " el martirio de San Sebastian"". Je ne pouvais en rester là et j'ai donc lu un autre de ses romans courts, toujours et malheureusement pas traduits en Français. "El crimen del fauno" : 7,5/10 .L'héroine "Paloma", dit : "je veux vivre une vie véritable : souffrir, jouir, être aimée, être poignardé e par l'amour". Obligée de se retirer dans une bâtisse villageoise, cette "superfemelle"(mot que j'essaye de traduire du mot espagnol d'époque superhembra),, dominée par une fièvre érotique qui fait penser à celle des "princesses de la décadence romaine" va se voir entraînera ressentir la rusticité barbare des paysans. Son pélerinage dans un café prostibulaire accompagné de son cousin ,un être topurmentépar des élans mystiques, culmine dans une scène d'un érotisme bestial pendant laquelle le couple poussé par la canaille dan

Antonio de hoyos y vinent : la noche de Walpurgis

Stephen king : Gwendy et la boîte à boutons

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"Il y a trois manières d'accéder à Castle View, un point de vue panoramique de la ville de Castle Rock : par la route 117, par la Pleasant Road, ou via Suicide Stairs, les marches du suicide. Tous les jours de l'été 1974, Gwendy Peterson, 12 ans, monte ces marches qui sont maintenues par de solides (mais rouillées par le temps) verrous qui zig-zaguent jusqu'en haut de la falaise. Au sommet de cette escalade, Gwendy rattrape son souffle et écoute les bruits des enfants du terrain de jeu. D'un peu plus loin peut être entendu le raclement d'une batte de base-ball en aluminium puisque les jeunes de l'équipe de Grande Ligue s'entraînent pour le match caritatif du 4 septembre. Un jour, un étranger dit à Gwendy : "Hé, petite fille. Viens ici un petit peu. Il faut que nous palabrions, toi et moi". Sur un banc à l'ombre, se tient un homme dans un jean sombre, un manteau noir comme celui d'un costume, et une chemise blanche déboutonnée en haut

Philippe Jullian : Oscar Wilde

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De Dublin à Oxford en passant par Paris, Philippe Jullian retrace la vie incroyable d'excentricité, de scandales, de gloire et de solitude de l'écrivain du Portrait de Dorian Gray qui le 30 novembre 1900, mourait dans un hôtel de la rue des Beaux-Arts. Il était venu finir ses jours à Paris après un retentissant procès de mœurs. Selon ses propres mots, il avait mis « son talent dans son œuvre et son génie dans sa vie ». C'est cette vie que Philippe Jullian (qui a un point de vue d'auteur gay lui même comprends très bien la personnalité complexe de Wilde) nous raconte servi par une parfaite connaissance de la société et des coutumes anglaises, il fait revivre l'extraordinaire milieu où le personnage de Wilde put s'enraciner et sa légende prendre forme. Une belle biographie du poète et dramaturge irlandais que Jullian transcende ici par un style très littéraire loin des biographies purement informatives en s'intéressant au personnage si complexe de Wilde t

lord Byron : le prisonnier de Chiollon/ la lamentation du Tasse

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C'est dans son " Don Juan " que Byron a mis le meilleur de lui-même. Bien décidé à tourner en dérision les grands modèles littéraires (Homère, Horace, Le Tasse), il y tord aussi le cou aux clichés romantiques (qu'il contribua pourtant à imposer sur la scène européenne), pour renouer avec l'esprit subversif de son cher XVIIIe siècle. Il y impose son goût, contre vents et marées, et surtout contre la pudibonderie de ses contemporains. À rebours du mythe, il fait de son fringant héros un pantin au grand coeur, séduit par les femmes plus qu'il ne les conquiert, et multipliant les faux-pas. Lire " Don Juan ", c'est découvrir le vrai Byron, réconcilié avec lui-même, passé maître dans l'art de ne pas se prendre au sérieux, mais refusant de transiger avec l'essentiel : la liberté. Liberté de ton et d'allure d'un poème très largement improvisé, constamment ironique, et que seule la mort de son créateur pouvait interrompre, sur une derniè

James Ellroy : reporter criminel

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Deux enquêtes de James Ellroy sur deux faits divers marquants de l'après-guerre à Los Angeles et à New York, dans la plus pure tradition du "true crime" américain. L'un des textes revisite la mort de l'acteur Sal Mineo, le premier acteur hollywoodien à avoir fait son "coming out" sur son homosexualité, et l'autre revient sur l'affaire Wylie-Hoffert, le meurtre sauvage de deux jeunes femmes new-yorkaises dont un Noir, George Whitmore, a été accusé à tort. Du grand Ellroy, avec une écriture au scalpel qui parvient à créer l'empathie et l'émotion. Des textes quasiment inédits (seul celui sur Wylie Hoffert est paru dans le Vanity Fair américain). Bon ce n'est certainement pas du"grand Ellroy". Moi j'attends avec impatience la suite de Perfidia . Reporter criminel reste un cracker mou dans la bibliographie du grand James. En fait je ne m'attendais pas à un buffet entrée plat principal dessert. Évidemment on retrouve l

Lord Byron : Don Juan

Une oeuvre inachevée mais étonnante, qui nous montre un Don Juan aux multiples péripéties, qui parcourt le monde: la Grèce, Istambul, le sérail, Saint-Petersbourg, l'Europe de l'Est, l'Angleterre.. Un don Juan loin de l'image que l'on en a traditionnellement; celui-ci n'est plus un séducteur cynique mais la victime plus ou moins ingénue des femmes qu'il rencontre! Une oeuvre très intéressante, qui dépasse le cadre de l'intrigue amoureuse et qui introduit des éléments politiques, religieux, pédagogiques.. Un reflet de l'époque de Byron (début du XIX ème siècle) qui s'en prend ici au pouvoir de l'argent, aux moeurs de l'aristocratie anglaise, au sort fait aux femmes..Une oeuvre moderne et féministe par certains côtés..

Antoño de Hoyos y vinent : el martirio de San Sebastian.

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Antonio de Hoyos y Vinent (Madrid, 1884-Madrid, 1940) était un écrivain et journaliste espagnol, appartenant au courant esthétique du décadentisme dans la lignée de Wilde. Il portait le titre de marquis de Vinent. Le marquis Esteta, homosexuel qui ne se cache pas et dandy aspirait à être l'antihéros décadent incarné si souvent dans ses romans. Mis dans l'Espagne des années l l'homosexualité était proscrite en art. Hoyos y Vinent trouve mille et un artifice et parvient a déjouer la censure pourtant sévère. C'est donc entre les lignes que ses romans doivent se lire . Mais pour un lecteure averti c'esta ssez facile voir évident. Extrèmenet populaire à son époque ,il était l'un des plus lu par le peuple mélangeant horreur et histoire sordides avec très grand talent. Ecriture raffinée ,style flamboyant, humour omniprésant quand on s'est le voir... très malheureusement il n'est pas traduit en Français mais si vous lisez l'espagnol allez y . On trouv

peter ackroid : les carnets de Victor Frankenstein

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Depuis sa publication en 1818, Frankenstein, le célèbre chef-d’œuvre de Mary Shelley, a inspiré quantité d’artistes, de romanciers et de cinéastes. À son tour, Peter Ackroyd donne son angoissante version d’une extraordinaire histoire. L’auteur de ces carnets, le narrateur, c’est Victor Frankenstein lui-même, jeune étudiant genevois. Venu à Oxford poursuivre ses études, il se lie d’amitié avec Percy Bysshe Shelley dont l’athéisme passionné enflamme son imagination. Leurs idées avancées (et scandaleuses pour l’époque) valent aux jeunes gens d’être renvoyés de l’université. Ils se retrouvent à Londres, où Victor entend poursuivre ses expériences sur l’électricité et – pourquoi pas ? – réinsuffler la vie à un mort. Grâce aux théories de Galvani, à un matériel impressionnant et aux cadavres bien frais fournis par l’abominable secte des « résurrectionnistes », iln’y réussit que trop bien… Commence alors, dans une atmosphère pesante et embrumée, l’infernale poursuite : unis par un pacte imp

Roger Peyreffite : Propos secrets

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Voici les mémoires les plus hardis jamais publiés par un grand écrivain : Roger Peyrefitte s'y raconte et raconte les autres sans voiles. Il a choisi la forme de propos, pour ne pas se sentir guindé par les lois du genre, qui comporte un déroulement chronologique ou un groupement par sujets. Le monde, la Carrière, la politique, la littérature, le journalisme s'y succèdent et s'y enchevêtrent avec le présent et le passé, d'une manière qui n'en est que plus piquante. Sa parole, qui fait de ses interventions télévisées ou radiodiffusées un événement, tire sa force de ce qu'elle a toujours le support du style Propos secrets est une suite de souvenirs de l'écrivain Roger Peyrefitte , recueillis par Claude Chevreuil au cours d'entretiens à bâtons rompus. Trois volumes ont été successivement publiés, en 1977 "Tous mes livres exaltent la liberté, surtout celle des mœurs, qui ne saurait exister sans celle de l'esprit." "L'honneur du