Michel Onfray : Journal hédoniste : Tome 4, La lueur des orages désirés



Le quatrième volume du Journal hédoniste de Michel Onfray permettra-t-il de prendre enfin la pleine mesure de la passionnante entreprise littéraire dans laquelle s'est lancé le philosophe? Loin des codes narcissiques du journal intime, son écrit est un délicieux face-à-face entre l'homme et le monde. Michel Onfray explore jusqu'au bout la logique selon laquelle il n'est pas de philosophie valable sans l'autobiographie qui la sous-tend: en nous faisant découvrir ses goûts artistiques, littéraires ou culinaires, en interrogeant les médias, la politique, la mode ou l'artiste, il propose une façon de penser élégante, directe et claire. Le texte qui suit est une introduction à la philosophie qu'il faudrait faire lire à tous ceux qui n'ont jamais ouvert un manuel de philo! Michel Onfray a compris qu'il n'y a qu'une seule porte d'accès au savoir: le désir. Celui de voir luire les orages dans la grande nuit qui, inexorablement, nous enveloppe.
Le seul fil conducteur de ce quatrième volume du 'Journal hédoniste' est : comment être heureux, et jouir, résister aux puissances mortifères, en notre monde trop chrétien ? Avec ce programme désormais classique, Michel Onfray butine ici et là : d'une lecture de 'Don Quichotte' au mythe de Dom Juan, d'une tirade anti-libérale à 'l' érotique solaire', de la tétralogie wagnérienne à Diogène Laërce, de la 'Grande Santé' nietzschéenne à la définition du 'glamour' (qui, dans leLarousse, se trouve entre 'gland' et 'glaire'), des stoïciens aux vitalistes, de Balthus à Augiéras, etc.

Les sujets abordés dans ces "essais" de Onfray:

Comment vivre avec un squelette en soi ? Pour quelles raisons préférer Don Quichotte à Don Juan ? Quel goût a une olive sans peau, sans chair et sans noyau ? Pourquoi le fétiche des chamanes et la pièce du galeriste new-yorkais sont-ils une seule et même chose ? Dans quelles circonstances le pédophile bénéficie-t-il d'une totale impunité ? Qu'est-ce qui déclenche la génuflexion de la plupart des philosophes ? Les nouilles et les brosses à dents ont-elles une âme ? Pourquoi Berlioz est-il un anti-Debussy ? Comment devient-on ce que l'on est ? Pourquoi Rimbaud ratait-il ses photographies dans le Harar ? Selon quelles modalités les marchands d'art inuit perpétuent-ils la tradition coloniale ? Comment photographier le silence ? Que penser de la haine de la plupart des philosophes contemporains pour le Peuple ? N'y a-t-il d'écologie que chez les adorateurs du pot catalytique ? A quoi peut bien ressembler un chrétien épicurien ? Qu'est-ce qu'une famille post-moderne ? Où, quand et comment débusquer des populicides ? Voici une poignée de questions auxquelles Michel Onfray répond dans le quatrième tome de son journal hédoniste..

sommaire :
Vivre avec un squelette en soi
La diététique antique du bonheur
Les suppléments d'âme du corps
Célébration d'un ingénieux hidalgo
Petite phénoménologie de la raison suspendue
Du fétiche à la marchandise esthétique
Racaille, Kärcher et philosophie
Du bon usage de la pédophilie
Les icônes de la grande santé
Considérations sur le malaise dans la philosophie
Vivre, œuvre d'art totale
Démontage d'une machine platonicienne
Epiphanie de la raison débordée
Pour l'élargissement de la philosophie
Géographie boréale du père
Anatomie de quelques sortilèges
Quand le chien philosophe au marteau
Taon, torpille, chien et chat
Vouloir la puissance qui nous veut
D'invisibles photographies rimbaldiennes
Leçon aux donneurs de leçons
L'usage lumineux du monde
Lourd et sur les bords
Toute la prose du monde en mouvement
Dans les travées du théâtre vide
D'encre et de papier, donc de chair et d'os
Condamnés à l'heure espagnole
Carpe chrétienne, lapin épicurien
Du nucléaire au moléculaire
Le portrait deleuzien
D'une infamie : l'oubli du peuple

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