Marin Ledun : dans les ventres des mères




"Le virus nous ronge de l'intérieur. Il nous maintient debout pour servir ses propres desseins de parasite mais, tôt ou tard, nos corps lâcheront. Je sais que ce jour est proche... En attendant mon heure, ils m'ont reconvertie en soldat."
Janvier 2008. Une explosion anéantit un village ardéchois. Dans un décor apocalyptique, les sauveteurs exhument un charnier. Les cadavres, véritables cobayes humains, ont subi des mutations génétiques. Une femme apparaît dans les décombres : Laure Dahan, 29 ans. Ses jours sont comptés. Son obsession : sa fille qu'elle n'a jamais connue. Elle doit la mettre à l'abri avant qu'il ne soit trop tard. Pour cela, elle est prête à tout et n'hésite pas à semer la désolation sur son passage. Les meurtres se succèdent, mystérieusement reliés, au fil de l'enquête du commandant Vincent Auger. De Grenoble à Berlin, de Zagreb à la Sicile, une course-poursuite s'engage entre Laure et Vincent. Quel rapport entre elle et les cobayes humains ? Dans un monde où s'effritent les frontières entre le bien et le mal, Vincent Auger devra choisir son camp.Marin Ledun est l'auteur de plusieurs romans dont Les Visages écrasés (Trophée 813 du roman français ; Grand Prix du roman noir 2012 du Festival International du film policier de Beaune) et La Guerre des vanités (Prix Mystère de la critique 2011). Il est considéré comme l'une des voix les plus prometteuses du polar français.

La recette n'a rien de novateur : un charnier, une personne en fuite, des traques, et une équipe classique de flics sans relief qui retrousse mollement ses manches, dépassée par les événements. le tout sur fond de manipulations génétiques aux allures de SF et de suspicions de trafic politico-industriel juteux.
Indigestion totale pour ma part avec ce cocktail que j'ai trouvé à la fois dilué, fade et lourd. L'intrigue ne m'a pas intéressée, donc pas de suspense - ma seule hâte était d'arriver à la dernière page. J'apprécie la vulgarisation scientifique dans les polars de Thilliez et Grangé. Ici nano- et biotechnologies sont évoquées, mais qu'en ai-je appris ? Rien, et pourtant je partais de zéro, ou quasi.
Pour une fois, le flic principal n'est ni alcoolique ni insomniaque ni dépressif, mais il a quand même de sérieux problèmes conjugaux. C'est tout aussi pénible, en plus de l'enquête qui n'avance pas, et de passages d'action "Fantômette" avec la femme en cavale.

Bref, ennui total, j'ai fini l'ouvrage de plus en plus agacée, de moins en moins concentrée. J'attendais un thriller psychologique, peut-être parce que j'avais repéré de cet auteur 'Les visages écrasés' ? Il est visiblement très différent....


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