Vincent Borel : un ruban noir.






" Il n'y a qu'à cueillir goûter dévorer permanent orgasme ! Te voilà devenu pile et réacteur, le feu monte en toi, rien au monde, ni flics, ni curés ne peuvent plus t'empêcher de résister à l'appel de la nuit, de l'autre, de ton autre, délices des corps et noces des cœurs.

" André cohabite avec le Doc et le Déjanté à Paris, où il promène son corps entre les bars du Marais et les backrooms des boîtes homo. André est séropositif et décide, un jour, de partir à Barcelone, pour oublier. Et il oublie de dire l'incurable maladie qui le détruit. Pendant vingt-quatre jours, il fait l'amour avec Miguel, à coups d'ecstasy, de coke et de tequila. Le poids du temps s'estompe, les portes de la perception s'ouvrent.





Un roman des années Sida assez fort . l'écriture est très musicale et très baroque d'ailleurs il y a de longs passages pour décrir le ressenti phisique de la danse dans les raves. L'écriture ,extrèmement travaillé éssaye d'imiter la pulsion techno. Du coup ,pour ma part si certains passages m'ont plu ou touché, je trouve le tout vraiment trop 'écrit". a aucun moment on peut oublier que l'on lit et donc on reste à une certaine distance des personnages.

Un assez bon roman malgré tout.

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