Maxims Chattam : une secte



A Los Angeles, un tueur laisse ses victimes à l'état de squelette en seulement quelques heures. Dans le même temps, à New York, un ravisseur s'attaque à de jeunes gens passionnés par l'apocalypse. Atticus Gore et Kat Kordell sont les seuls à pouvoir comprendre ce qui se passe, mais ils manquent de temps

En lisant la préface, je me prépare à une lecture en apnée avec grosses frayeurs à la clé à cause des bébêtes. Et bien, même pas... Et pour le coup, je suis déçu. le truc des bestioles grouillantes avec tout plein de pattes qui attaquent, ça paraît si évident que ça va fonctionner. C'est presque trop facile ...
Les deux enquêtes en parallèle, le flic de Los Angeles et la détective privée de New-York s'enchaînent à chapitres d'intervalle. Les deux tombent sur des corps peu ragoûtants et a priori impossible en fonction du laps de temps. Des faits sordides surgissent en grattant un peu. Les fins de chapitre, à l'habitude de l'auteur, se concluent de façon à maintenir le lecteur en haleine...

je n’y ai pas retrouvé ce qui, par le passé, faisait le petit truc en plus propre à Chattam, ce petit truc qui le démarquait de ses concurrents, cette façon, souvent gore, d’aborder les facettes les plus obscures de l’âme humaine qui nous faisaient précisément frissonner parce qu’on savait qu’elles existaient réellement.
La thématique des insectes tueurs ne relève évidemment pas de ce postulat. Alors, oui, elle est originale, mais je l’ai trouvée fichtrement sous-exploitée. Les insectes ne sont finalement qu’un arrière-plan narratif.
En filigrane, une théorie du complot (encore une !) qui, outre son manque d’originalité, donne surtout le sentiment de suivre une parodie « jamesbondesque » bien manichéenne.


J'ai eu l'impression de marcher à côté de l'histoire. de regarder un tour de magie dont je connaîtrais le trucage, ce qui gâche le plaisir. Ça n'est pas la première fois que les livres de Maxime Chattam me font cet effet. J'avoue être ressorti plutô énervé de cette lecture et pressé de passer à autre chose. L'intrigue est totalement bâteau, le méchant grotesque. Quant aux réflexions sociétales, si j'en partage l'essentiel, j'y ai trouvé un goût de déjà-lu, presque de démagogie.

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