Anthony Zuiker :Level 26



Les policiers du monde entier répartissent les criminels sur une échelle de 1 à 25, selon leur dangerosité. Un tueur échappe à cette classification. Cruel à l'extrême, insaisissable, sévissant sur tous les continents, il ne connaît aucune limite ni aucun mode opératoire de prédilection : c'est le niveau 26. Un seul homme peut l'arrêter. Il s'appelle Steve Dark, et depuis que ce monstre a massacré sa famille, il s'est juré de cesser de traquer les psychopathes. Mais bientôt, il n'aura plus le choix.

Si le nom d'Anthony E. Zuiker ne vous dit rien, les séries dont il est le créateur et le producteur ne vous sont certainement pas inconnues, puisqu'il s'agit des Experts, dont TF1 diffuse les épisodes des trois versions Miami, Las Vegas et New York. En se plongeant dans ce premier tome d'une série policière qui en comprend trois au total, le lecteur (re)trouvera l'univers d'Anthony Zuiker d'une manière inédite, en ce sens qu'il vivra une expérience livresque mais également multimédia.

Tout au long de cette lecture, mon état d'esprit a beaucoup évolué. L'enthousiasme du début devant ce roman "interactif"... à condition bien sûr d'avoir une liaison internet à portée de main, a donc rapidement fait place à une première frustration.
Deuxième déception quand j'ai vu dans ces petites vidéos le serial-killer sous la forme d'un préservatif géant se déplaçant comme une araignée. Dois-je avouer ici que j'ai horreur des séries policières télévisées (Les experts ? Jamais regardé) et que je préfère lire un bon thriller que le voir en film, à de très rares exceptions près, aimant mieux laisser à mon cerveau le soin de créer les personnages ? Je reconnais par contre que Dark et son âme tourmentée avait encore plus de charme que celui qui serait sorti de mon imagination.
L'intrigue elle-même avait tout pour me plaire... malheureusement l'auteur l'a survolée. N'est pas romancier qui veut, un thriller ne s'écrit pas de la même façon qu'un scenario pour la télé où tout doit être dit en 1h30. J'avais déjà été déçue par la série des "Dames" d'Alexis Lecaye, le scénariste de Julie Lescaut, qui s'était improvisé écrivain lui aussi. C'est creux, superficiel, : même les motivations du tueur m'ont échappé. Pourquoi tout ce "trash" gratuitement (la fin est dantesque)? Certains évènements n'ont pas été clairs, notamment l'analyse de l'ADN du tueur et le mensonge de Riggins (?
Ma note : 10/20 et aucune envie de lire la suite.

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