Robert Pubi: les innocents



D'un tempérament impétueux, souvent borderline, Alexandra Hemingway, inspectrice à la section des homicides violents à New York, a l’habitude des enquêtes difficiles. Totalement impliquée dans son métier, elle n’hésite pas à prendre tous les risques. Son visage, refait, marqué par de multiples cicatrices, est là pour le prouver. Le jour où l’on retrouve dans l’East river le corps d’un enfant dont les pieds ont été sectionnés, l’affaire s’annonce particulièrement délicate. D’autant plus que la presse n’hésite pas à consacrer ses gros titres à ce genre de meurtre et à venir perturber les investigations. Lorsqu’un autre enfant est enlevé, la panique gagne Manhattan. Panique d’autant plus justifiée que le prédateur à l’œuvre est l’une des figures du mal les pires qui soient. Habituée aux noirceurs les plus effroyables de l’âme humaine, Alexandra pensait avoir tout vu. Elle n’avait pas connu le pire.
Après avoir découvert cet auteur canadien le mois dernier avec son premier roman "linvisible" qui m'avait "souflé" je n'est pas tardé à lire celui-ci qui m'a "scié". Comme le premier c'est une perle.

L'étiquette "thrillers" s'applique à des romans souvent bien construits, riches en mystère et en rebondissements. Certains sont nettement plus convaincants que d'autres, quand ils parviennent à faire partager aux lecteurs le vécu et la psychologie des protagonistes dans un contexte particulier, troublant, angoissant ou sanglant.
Et puis, il existe des thrillers supérieurs, tel “Les innocents” de Robert Pobi. Non seulement, l'auteur utilise les meilleurs ingrédients du genre, mais il nous captive de la première à la dernière page. Parce que les victimes sont, pour l'essentiel, des enfants de dix ans brillants, surdoués ? Du fait que l'enquêtrice et ses collègues ne ménagent pas leur peine ? Parce l'assassin apparaît d'une grande perversité ? Oui, et pour beaucoup d'autres raisons. Un suspense enthousiasmant, palpitant, passionnant.

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