Robert Mc Cammon : Soif de sang


La cité des anges serait-elle en train de devenir celle des démons ? Les vampires ont jeté leur dévolu sur la ville.
Nuit après nuit, de nouvelles victimes viennent rejoindre la horde des buveurs de sang. Juste une poignée au départ, ils sont maintenant des centaines, bientôt des milliers, en proie à une soif toujours plus insatiable. Même la nature semble se faire leur alliée : coupés du reste du monde par un tremblement de terre, les habitants de Los Angeles ne peuvent plus fuir, ni espérer aucune aide extérieure.
Mais, sur les hauteurs de Hollywood, un petit groupe survivants commence à organiser la résistance...

N.B : les premières lignes de ma critique viennent de celle de BLaval44 sur Babelio.

Soif de Sang (rien que le titre, il en jette) : un maître vampire, le diable, plein de méchants pas beaux, des gentils idiots, un prêtre efficace … et une énorme mégapole … c'est le constat un peu court du "plus gros, plus beau" et "plus y en a, meilleur c'est" … l'histoire est tjs la même : un maître vampire arrive comme un migrant pour envahir la terre et planter ses crocs partout partout … rien de formidable là-dedans , mais c'est du bon classique .Là où ça devient formidable, c'est quand la ville envahie est L.A, décor moitié paradisiaque, moitié monstrueux Puis les personnages glauques, les tueurs sadiques, les gamins affreux ... De bons côtés donc avec notamment un tueur en série et un enquêteur, et d'autres moins réussis mais le récit est agréable bien que est l'histoire s’éparpille un peu trop. 

Le roman est de toute façon sauvé par ses deux-cents dernières pages dignes d’un scénario Hollywoodien où on ne s’ennuie guère. Tout d'abord on sait enfin qui sont les héros de l'histoire les autres étants morts et la narration se resserre sur une petite dizaine d'entre eux et certains comme Palazzin le flic au grand cœur mais qui ne croit pas au surnaturel, kobra, un humain qui set le maître par conviction parce qu'il veut qu'on lui donne la vie éternelle, le père orthodoxe Ramon Silvera, un homme à la force colossale mais qui se sait mourant et qui est mon personnage préféré, ou le tueur en série albinos qui défends et obéit aux vampires par pure passion du mal. Sans oublié le roi des vampires qui est digne d'un méchant de James Bond et qui compare ses prouesses sanglantes sur l.A à celles d'Alexandre le grand mais en mieux. L’apparition de ce  gros méchant despotique et mégalomane donne du piment à l’intrigue. (Toutefois, la véritable fin, qui dure trente pages, est totalement raté dans le genre Deus ex machina). Bon je ne suis pas fan de romans de vampire alors celui là reste quand même au dessus de la moyenne. Si vous aimez le genre il ne vous décevra pas.
Je me permets de signaler par ailleurs que le roman sur les loups garous de Mc Cammon (l'heure du loup) est quand à lui une pure réussite du début jusqu'à la fin.






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