Philippe Labro : l'étudiant étranger



Invité par une prestigieuse université de Virginie, un jeune Français découvre émerveillé la vie dorée des college boys, leurs équipes sportives, leur campus dans une vallée paradisiaque. C'est le temps d'une Amérique sage, celle d'avant l'explosion des mœurs et le fracas des années soixante. Très vite, le jeune homme comprend qu'il reste un " étudiant étranger ". Il va franchir des lignes, transgresser des tabous, sans même s'en rendre compte : d'abord en faisant l'amour avec une jeune institutrice noire, April. Ensuite en tombant amoureux d'une héritière de Boston, Elisabeth, personnage fantasque et corrosif… Sur un ton limpide de sincérité, ce récit de formation ressuscite, avec humour et nostalgie, les jours fragiles de l'adolescence, quand " tout était la première fois ".

"Un récit très agréable, servi par une écriture simple et accessible. J'ai beaucoup aimé découvrir ce livre" (Na_Nou)

Lecture intéressante où l'on découvre la perception d'un étudiant français sur un campus américain du milieu des années 50 avec ses premiers émois amoureux, et surtout la mascarade des codes de l'université et de la société américaine.. Bon roman d'initiation faisant l'étude sociologique de ce peuple conservateur, à l'époque de l'éclosion du rock et la fin de la ségrégation raciale.

Philippe Labro parlant de son séjour aux Etats -unis à 17 ans : « Je n’ai pas eu besoin de demander la permission à qui que ce soit, parce que c’était un instinct, qui reposait sur un désir, une curiosité d’Amérique, que j’avais depuis toujours. Elle venait de mes lectures d’enfance, du cinéma, de la libération de la France. Et de ma curiosité du monde, de mon envie de bouger, de partir. Alors bien sûr, j’ai prévenu mes parents et ils ne m’ont pas dit non. Ils ont toujours encouragé ma vocation. C’est une des clés de la vie : si on a une passion, la force et la construction familiales, ça compte. Pour mes parents, c’était un risque, une aventure, un danger, et peut-être un déchirement de me voir partir, mais en même temps c’était : « tu veux le faire, tu le fais ». Alors je suis parti à 17 ans. J’en ai eu 18 sur les routes américaines. Et j’ai vécu une aventure qui a totalement changé ma vie, qui a déterminé ma carrière et peut-être même mon caractère »

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