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Affichage des articles du septembre, 2024

Silvia Brunelli : "Comme par miracle" (la santa piccola). 2021. Comédie dramatique et légèrement fantastique.

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Je vous en avez brièvement parlé après l'avoir vu au festival "in and out" de Nice mais voici, comme promis un compte rendu critique plus complet : Le film se déroule sous le soleil de Naples, où Mario et Lino, amis inséparables, vivent des journées qui se succèdent de la même manière au milieu de difficultés familiales, sentimentales et professionnelles. Tout change lorsque la petite sœur de Lino, Annaluce, commence à faire des miracles, étant reconnue comme la patronne du quartier. La première œuvre de Silvia Brunelli, tirée du livre du même nom de Vincenzo Restivo, raconte, à côté d'une histoire de miracles et de sainteté, un voyage de découverte sentimentale-érotique entre deux amis. Paolo Sorrentino, lauréat du Lion d'Argent au 78e Festival du Film de Venise à dit à cette occasion : "Naples est une ville de promiscuité : On y trouve de tout : de l'érotisme, de la beauté, du sacré et du profane" Silvia Brunelli semble pleinement adhérer à cette...

john Greyson : Lilies. 1996.

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Tout d'abord avec la présentation que nous en avais faite Claude Chappe en Mai 2023 : Un évêque se retrouve obligé de regarder une pièce de théâtre jouée par les prisonnier de la prison qu’il visite. Les prisonniers veulent rendre justice. C’est le drame caché de l’évêque qui se joue sous ses yeux : une petite communauté de Français, des aristocrates, s‘est établie dans un coin reculé du Canada (ou e la "Nouvelle-France") et deux jeunes garçons tombent amoureux l’un de l’autre. Un troisième jeune homme très religieux (notre futur évêque), jaloux, dévot, va tout faire et ira très loin pour contrarier leur amour. Les conventions de la représentation sont poussées au maximum : il y a une pièce de théâtre dans une pièce dans une autre pièce. C’est brillant. Et joussif. Et voici ce que j'en avais écrit à sa sortie, lorsque je l'avais vu au festival de ciné Gay de Bruxelles : Ce que l'on remarque immédiatement dans Lilies, c'est son côté créatif. On ne saurai...

"Brian J Smith

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. Acteur américain, né en 1981 à Dallas au Texas. Diplômé du prestigieux conservatoire « Juilliard School » où il est entré à 21 ans pour y suivre un cursus en Arts Dramatique sur quatre ans (promotion 2003), il a commencé sa carrière d’acteur dès l’âge de 23 ans dans « Hate Crime » (2005), film indépendant présenté à plusieurs festivals de films gays et lesbiens à travers les États-Unis où il incarne Trey, un jeune homme gay qui doit faire face à l’intolérance du fils d’un prêtre fondamentaliste. Il interprète encore un personnage gay dans son deuxième film « The war boys » en 2009 : Trois jeunes parcourent la frontière mexicaine, prêt à chasser tout illégaux tentant de traverser.... Mais ils vont rapidement apprendre qu'il existe d'autres frontières, entre eux et chacun d'entre eux qu'il va leur falloir franchir.... Il est surtout connu du grand public pour avoir tenu les rôles du lieutenant Matthew Scott dans la série « Stargate Universe » et celui du policier Will ...

Arnaldur Indriðason : Les Fantômes de Reykjavik. 2018.

Arnaldur Indriðason : ce e savait la nuit. 2017

Mark Hodder : Burton et Swinburne : l'étrange aventure de Spring Heeled Jack. 2010.

Edgar Morin : le cinéma ou l'homme imaginaire

« LES BELLES CREATURES » ( beautiful beings) film dramatique Islandais de " Gudmundur Arnar Gudmundsson". 2022.

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J’en parle ici puisque le l’ai vu au festival « in and Out » de Nice, cependant je n’y ai personnellement pas vu grand-chose de vraiment lGBT. Peut-être le fait que les héros vont essayer d’aller à l’encontre du comportement normatif hétéro machiste dans lequel ils baignent au début de l’histoire… Bon il y a des deux protagonistes qui est peut-être gay, de la tendresse entre garçons.... Vous me direz ce que vous en pensez. Addi, fait partie d’un groupe d’amis, avec Siggi, dont le leader Konni se retrouve menacé par le petit ami d’une fille de 17 ans qu’il a embrassée en douce. Addi, dont la mère est diseuse de bonne aventure, décide d'accueillir dans leur groupe, un garçon inadapté Balli, 14 ans pourtant au départ victime de harcèlement au sein de sa bande de parias, qui vit avec sa mère toxicomane dans une maison sordide et dont le beau-père, qui « pensait que « l’arme n’était pas chargée », lui a laissé un œil de verre. Livrés à eux-mêmes, les garçons explorent l'agressivité...

"Yukio Mishima" : Confessions d’un masque. 1949.

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Dans l’intimité de sa chambre, un jeune garçon s’éveille au désir en parcourant les pages d’un livre d’art. Obsédé par la beauté stupéfiante du corps nu, ligoté et mordu de flèches de saint Sébastien, il laisse libre cours à ses rêveries cruelles où l’objet de son fantasme est torturé, tué, dévoré. Dans la rue, il est attiré par les matelots et les petits voyous, et à l’école par un charismatique camarade de classe dont l’assurance et le charme le subjuguent. Prenant peu à peu conscience de son attirance sexuelle pour les hommes, il tente de réprimer ses pulsions et se fabrique un masque social qu’il porte chaque jour aux yeux du monde. De l’enfance à l’âge adulte, il tentera à tout prix de se conformer à ce qu’il croit être la norme du désir. Mais cette comédie conventionnelle de l’hétérosexualité ne saurait le duper éternellement, et pour ne pas trahir plus longtemps son être profond, il devra trouver la force de regarder en face cette attirance qui le consume, et apprendre, enfin...

Dome Karukoski : Tom of Findland. 2017

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Etrange mais bon film que ce "Tom of Finland" par le contraste qui apparaît à l'écran entre un auteur et son œuvre Dans ce sens, c'est déjà une petite réussite même s'il semble que certains éléments de sa vie ont été un peu transformés. De "Tom of Finland" je ne connaissais que les dessins de ces hommes hyper virils aux muscles saillants, aux organes profondément hypertrophiés placés dans des contextes ou positions pour le moins érotiques. Reflets exacerbés de fantasmes d'un artiste gay où fétichisme (cuir, uniforme….) et virilité sont de mise et ont véhiculé (pendant les années 70/80) une idée faussée de l'homosexualité à l'image, par exemple, du groupe Village People pur avatar de cette culture. L'oeuvre de "Touko Valio Laaksone" est ancrée honorablement dans la culture LGTB et est reconnue à travers le monde. La réalisation de Dome Karukoski quant à elle, se veut très sage et donne l'impression d'une réhabilitatio...