Dean Rv Koontz : La peste grise


La manipulation du cerveau a fait d'immenses progrès. Hier c'était encore de la science-fiction. Aujourd'hui c'est la terreur à Black River. Demain...

Dès son arrivée à Black River, Paul Annendale se trouve plongé dans une atmosphère de cauchemar. Un mal mystérieux s'est abattu sur la ville. Jusqu'à ses vieux amis qui semblent changés, terrorisés, en proie à des troubles étranges contre lesquels la médecine reste impuissante.

Peu à peu, il commence à comprendre qu'un groupe de militaires a choisi la ville et ses habitants pour se livrer à une expérience diabolique, premier pas vers une prise du pouvoir à l'échelon mondial.

Parviendra-t-il, avant qu'il ne soit trop tard, à désamorcer la formidable bombe psychologique enfouie à Black River ?


J'apprécie tout particulièrement les romans de ce cher DRK, j'en ai lu une chiée, je m'en retape pour me refaire un avis dessus, et alors que je ne gardais aucun souvenir de celui-ci, un relecture m'a fait comprendre pourquoi.

Ce livre traite du pouvoir du subliminale sur le cerveau humain. Un scientifique souhaite expérimenter ce pouvoir à l'échelle d'une ville, avec les moyens donnés par un riche catholique, alors qu'un important militaire s'occupe de sécuriser le périmètre. Cette petite ville et ses habitants se retrouvent donc piégé dans cette phase "test" de ces trois psychopathes, mais certains n'y sont pas affecté et découvre le subterfuge ...

L'histoire est ultra intéressante. Il y avait tellement de quoi l'exploiter. Ne serait-ce que la psychologie des méchants de ce livre que je trouve parfaite. Le scientifique qui a connu des abus dans sa jeunesse et qui cherche un moyen de contrôler les autres pour équilibrer la balance, le riche qui voit en cette expérience le moyen de se rapprocher de Dieu (en se prenant pour lui), toute l'idée en général peut en faire un bon roman de Science-Fiction, mais putain, Dean, faire un livre aussi mal écrit quand on devient populaire, est-ce bien raisonnable ? (dixit Desproges).

Je n'ai pas d'autres points positifs à citer. Alors que les méchants s'installent bien, leurs actions vont à l'encontre de leur psychologie. Sans parler des héros qui sont d'une banalité déconcertante alors qu'il y avait tellement moyen de rendre la chose plus intéressante ! C'est là qu'un "anti-héro" à la Graham Masterton aurait été utile. Avoir un père de famille un peu connard sur les bords, au lieu d'avoir ce type mou et inintéressant.

Le rythme du livre est très difficile à digérer, certains passages sont inutiles, les dénouements sont illogiques et certaines révélations de la part des héros tombent un peu comme un cheveu sur la soupe. Puis c'est dans ce genre de bouquin qu'une "happy end" ruine tout. J'aurais été tellement plus touché si le contrôle de l'esprit avait réellement marché dans ce village de merde ! Ce qui me fait rager, c'est que ça aurait pu être milles fois mieux. L'idée est accrocheuse, le concept et le contexte sont intéressants, mais ce n'est pas parce qu'on a tous les aliments qu'on peut servir un bon plat, et ce roman en est la preuve.

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