Federico Ariu. début de carrière et premiers court-métrages

 


 
L’écrivain belge, Federico Ariu, m’a accordé une entrevue littéraire pour son recueil de nouvelles « Sombres inspirations, tome I ». Je me suis alors rendu compte que je devais parler de ses autres activités et je vais donc vous proposer plusieurs posts. Sur lui, son travail de réalisateur de courts, Sa maison d’édition Artfusion et ses activités, sa collection de bouquins Queer horror, et bien évidemment un retour sur ma lecture de Sombres inspirations.
I : Federico Ariu. Présentation et pemier courts-métrages
est un artiste et créateur passionné dont le parcours artistique s'étend sur un spectre varié de domaines : Federico est passionné par la photographie il a voyagé à travers le monde, de la Thaïlande au Burkina Faso en passant par le Bénin et le Cameroun pour documenter la diversité et la beauté de notre planète.
Dès l'âge de 12 ans, a plongé dans le monde fascinant du cinéma. Armé d'une caméra offerte par son père, qui avait rapidement discerné sa passion naissante pour le cinéma, il découvre, électrisé « les griffes de la nuit » de « Wes Craven » loué au vidéo club. Avec ses amis du quartier, il se lance alors dans la réalisation de petits films d'horreur (qu’il nomme mini films) explorant ainsi les premières facettes de son talent de cinéaste.
À 19 ans, en 2005, Federico franchit un palier significatif avec la réalisation de "Karma", son premier court métrage réfléchi et abouti. Ce film lui a valu le prix du meilleur court métrage au Festival du Film Indépendant de Bruxelles, marquant le début d'une série de succès. Cet événement a été un tournant décisif, intensifiant sa passion pour le cinéma.
Le court métrage aborde la question fondamentale sur la nature de la justice et de la punition :
Le protagoniste du film est un homme qui, autrefois pris dans les tourments d'une vie criminelle, se retrouve condamné à une peine inhabituelle : la Karma prison. Cette prison n'est pas faite de barreaux ou de murs de béton, mais de souvenirs, de regrets et d'une introspection impitoyable. À l'intérieur de cette prison mentale, chaque acte répréhensible qu'il a commis se reflète dans un cycle incessant de remise en question et de douleur psychologique.
Le film suit son parcours solitaire dans les couloirs sombres de sa conscience. Avec des images fortement métaphoriques, il dépeint la lutte interne de l'homme alors qu'il est confronté à ses propres démons, ses erreurs et les conséquences de ses actions.

 

En 2009, Federico réalise "Hudud", financé par la Commission du Film de Bruxelles, ce qui lui apporte une plus grande notoriété et lui vaut quelques prix, dont un prix du « meilleur court métrage du moving pictures » au prestigieux« » qu’il est allé chercher à Park City près de Salt Lake City dans l’Utah.
« Shayan et Homayoun sont deux Iraniens gay sans papiers en attente de leur régularisation. Avec une quinzaine d'autres Iraniens, ils sont depuis plusieurs mois hébergés par une église du centre de Bruxelles.
Après plusieurs semaines de pourparlers, la police débarque sur les lieux pour faire évacuer l'église afin de réexaminer leur cas une dernière fois. Pris de désespoir, Homayoun et Shayan osent alors une dernière tentative en montant au sommet d'une grue »
« Hudûd » est sans aucun doute une critique à l'égard de l'actuel régime fondamentaliste Iranien, mais aborde surtout le problème grandissant des personnes sans-papiers, cherchant refuge en Europe Occidentale. Il est certes difficile de s'attaquer à un aussi vaste sujet dans le cadre d'un court-métrage, mais l'histoire des protagonistes, Homayoun et Shayan, réussit sagement à soulever quelques questions essentielles : comment un pays démocratique respectant les droits de l'homme se doit-il de réagir face au droit à la liberté et à la sécurité de chaque être humain ? Quel processus de détermination du statut de réfugié suivre ? Qui est légal, qui est illégal ? »

... suite au prochain post : Les éditions Artfusion...
 
 
henri mesquida  pour le groupe Febook : "cinema et litterature gay"

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