Jonathan Safran Foer.Tout est illuminé roman









Situé de nos jours, en Ukraine, ce livre raconte les aventures d’un jeune écrivain juif américain – « Jonathan Safran Foer » – en quête de ses origines. Guidé par un adolescent semi-illettré, Alex, par un vieillard et un chien, il sillonne la région à la recherche des vestiges d’un mystérieux village détruit par les Nazis.

Mais soudain le récit bascule, et nous voici projetés dans un autre monde : du 18 mars 1791 au 18 mars 1942, c’est la chronique terrible et fabuleuse d’un shtetl appelé Trachimbrod qui se déroule sous nos yeux – un shtetl qui n’est peut-être que la version légendaire du mystérieux village... Peuplé d’enfants trouvés, de rabbins kabbalistes, d’amoureux en proie à la fureur érotique, cet admirable roman s’inscrit dans une tradition où la bouffonnerie est souvent l’ultime expression du sacré. Mais c’est aussi un tour de force littéraire d’une stupéfiante modernité.

Une histoire pleine d'accidents banals et d'incroyables résurrections, de bébés sauvés des eaux, d'étudiants égocentriques, de vieillard malheureux, de rabbins pernicieux. De moments graves aussi.
Une histoire donc. Alex, un jeune Ukrainien, vivant aux crochets de sa famille, collectionnant selon ses dires, filles et succès, est entraîné par son père dans un voyage improbable à travers le pays : guider un écrivain juif américain, Jonathan Safran Foer lui-même à la recherche de ses origines et d'un village détruit en 1941 par les nazis.
Si vous ne dépassez pas le premier chapitre (impossible), vous vous direz que l'auteur a bien du talent et de l'humour, pour faire s'exprimer de la sorte son personnage. En entamant le second chapitre, vous penserez que Jonathan Safran Foer est un écrivain profond, véritable, qui aurait bien du mal à dissimuler ses qualités.
Et que dans le difficile exercice d'un premier roman cultivant tous les styles, inventif ou solennel, riche ou effilé jusqu'à l'essentiel

Passant avec allègresse du religieux au profane, du rire aux larmes et du broken English au grand style, Tout est illuminé est un acte de foi envers le Roman, dans toutes ses dimensions.




En Ukraine, un écrivain juif américain est à la recherche de ses origines, aidé d'un adolescent, Alex, d'un vieillard et d'un chien nommé Sammy Davis junior. Ils sont en quête d'un village détruit par les nazis en 1941. C'est alors que le récit bascLa langue baroque d'Alex le traducteur, qui accompagne JSF dans ce retour aux origines, est au début déroutante mais on se laisse progressivement charmer par tous ses néologismes et toutes ses trouvailles linguistiques dont certains sont irrésistibles (être charnel avec quelqu'un, être proximal de quelqu'un, la boutique du pétrole, manufacturer des RRR, payer en numéraire...).

Ce roman est bien différent de "Extrêmement fort et incroyablement près" même si JSF jongle toujours avec la même maestria entre les points de vue des narrateurs, les styles d'écriture et les tons. On y retrouve le même humour ravageur, la même inventivité et, en creux, le thème de la Shoah.

Le titre " tout est illuminé" fait référence à une scène de liesse villageoise et à la lumière qu'émet le corps des amoureux lorsqu'ils fusionnent.

Un livre touffu, foisonnant, dense, tourbillonnant, illuminé.

ule, pour raconter l'histoire d'un shtetl, Trachimbrod, de 1791 au 18 juin 1941.L'auteur superpose dans ce roman gigogne trois histoires qui s'articulent toutes autour de Jonathan Safran Foer et du village de ses aïeux, Trachimbrod. L'odyssée en Ukraine de ce romancier en quête de ses origines, parti à la recherche de celle qui sauva son grand-père des nazis, Augustine, se double d'un voyage dans le temps puisque ce roman narre l'histoire de la famille de JSF sur plusieurs générations, de Brod, son arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-grand-mère, à son grand-père.

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