La librairie des ombres Mikkel Birkegaard




Impossible d'aller au bout, pourtant la couv est super, l'idée est bonne, le résumé est super aussi. Mais le rythme est un peu long et j'avoue m'être arrêtée à 120 pages. Dommage, la curiosité de savoir comment ça finit reste...

L'intrigue au départ : fichée au coeur de Copenhague se trouve une vieille librairie au nom italien: Libri di Luca. Son propriétaire, Luca Campelli, vient de mourir de manière très abrupte et pour le moins... étrange. C'est Jon, son fils, avec qui il a rompu tout contact depuis 20 ans, qui hérite du magasin. Entraîné malgré lui dans l'histoire familiale, Jon découvre bientôt que cette librairie renferme un secret fabuleux. Son père était en fait à la tête d'une société de "lettore", des personnes dotées d'un pouvoir exceptionnel leur permettant d'influencer la lecture des autres, de créer des mondes merveilleux, de donner naissance à des histoires extraordinaires... mais aussi de manipuler jusqu'au meurtre. Plus Jon avance dans ses recherches, plus il se persuade que la mort de son père n'a rien de naturel. Dissimule-t-elle une lutte de pouvoirs au sein de cette société secrète? Y a-t-il un traître parmi ses membres? Quelqu'un cherche-t-il à s'emparer de leur don incroyable? Afin de rassembler les morceaux épars de son passé et retrouver les assassins de son père, Jon se lance dans une quête acharnée qui va se révéler risquée... Et si Luca l'avait volontairement écarté de cette société aussi mystérieuse qu'inquiétante, où les livres ont le pouvoir de changer le cours de la vie ?

Le premier chapitre, de qualité, très bien écrit m'a emballée, je m'attendais donc à un roman « magique » mêlant la lecture (et ses pouvoirs) et le thriller dans un tourbillon incessant. Que nenni !
Autant dans « l'ombre du vent », on découvre une ville de Barcelone envoutante, autant ici on pouvait espérer découvrir le Danemark mais l'histoire aurait pu se passer n'importe où.
D'autre part, je trouve que les « pouvoirs » des Lettore sont mal exploités, mal décrits. L'idée de base : émetteurs, récepteurs est excellente mais l'utilisation qui en est faite dans le roman est décevante. Le principe de pouvoir influencer les personnes par la lecture (soit ce qu'ils lisent, soit ce qu'on leur lit) est une idée géniale mais elle n'est pas assez « creusée »...
Il y a aussi, beaucoup de clichés : les bons, les mauvais, celui qu'on croit gentil qui sera méchant (ou l'inverse), un peu de surnaturel à la Dan Brown, le hang up à la fin de chaque chapitre...Mais en fait, il ne se passe pas grand chose. Les personnages ne m'ont pas semblés attachants et ne m'ont pas fait vibrer.
En résumé, tout cela manque de chaleur et d'émotion alors que je pense que le livre aurait pu me transporter (au vu du titre et de la quatrième de couverture, j'en attendais beaucoup...trop ?...)
Je crois que l'écrivain a de bonnes idées mais qu'il doit améliorer certaines imperfections pour donner sa pleine mesure.
Malgré tout, ça se lit...Lorsqu'il sera édité en poche, pour la plage ou les transports....

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