Lorsque "Jai", un brillant négociateur de Wall Street, décide d'ajouter un peu de plaisir à son voyage d'affaires de 48 heures à "Mumbai", son jeune ami musicien "Sahil" abandonne tout, y compris son petit ami, pour l'aider à réaliser l'escapade parfaite. Au fil de randonnées à travers les collines et les canyons des "Ghâts" occidentaux de l'Inde, entre tentatives d'entamer certaines conversations, appels Skype et plaisanteries ludiques, les deux amis se rendent compte que ce qui les unit est bien plus qu'une simple relation.
Bonne surprise que « Loev » de "Sudhanshu Saria" qui nous plonge dans le quotidien d’un jeune gay indien, "Sahil". Un long-métrage à la mise en scène belle, intense et subtile qui a le mérite de ne jamais être prévisible.
Le film a été tourné secrètement en Inde, de peur que les cinéastes et les acteurs n'aient es problèmes avec les autorités en vertu de lois extrémistes qui criminalisent l'homosexualité.
Loev raconte l'histoire de deux amis d'enfance, Sahil et Jai, qui résident sur des continents différents et mènent des vies très différentes.
Sahil est un jeune musicien de Bombay qui vit avec son petit ami jeune et immature, dans une crise permanente en raison de leurs différences de caractère.
Jai est un homme d'affaires prospère basé à New York, qui doit se rendre en Inde pour signer un important contrat international pour son entreprise.
Ils profitent tous les deux de cette opportunité pour se revoir et partir seuls en week-end, entamant un voyage ensemble dans le "Maharashtra", tout en explorant leurs sentiments et en s'ouvrant l'un à l'autre, ce qui nous fait comprendre qu'ils se sont toujours sentis attirés l'un par l'autre au-delà d'une simple amitié...
Le scénario choisit de laisser quelques faits non expliqués, l'origine de la relation entre les deux protagonistes n'apparaît pas complètement claire ou bien définie, ainsi que certaines situations qui surviennent tout au long de l'histoire, ce qui fait que les personnages peuvent sembler flous ou contradictoires par moments.
La photographie est belle et l'histoire est courageuse et risquée, compte tenu des conditions dans lesquelles elle a été tournée.
C'est un film qui fait réfléchir et où les questions n'ont pas de réponses faciles ..
("Loev" était le dernier film de l'un de ses protagonistes, Dhruv Ganesh, qui incarne Sahil, qui est mort de tuberculose en 2015 à seulement 29 ans.)
Il semble que lorsque les gens vont voir un film d'amour entre deux homosexuels, ils s'attendent à un drame à la Brokeback Mountain, avec de la violence et de la mort. Et bien non, vous êtes déjà prévenus que dans 'Loev' il n'y aura rien de tout cela. S’il est vrai que dans un pays comme l’Inde, l’homosexualité est mal vue, voire punie par la loi, dans ce film il n’y aura rien de tout cela. Les personnages se permettent même de gronder un hôtelier pour ne pas avoir mis de lit double dans leur chambre.
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