. Stephen Page est le directeur du célèbre « Bangarra Dance Theatre » d'Australie. Il est rare que la danse contemporaine soit utilisée au cinéma. C'est encore plus rare que ces deux médiums puissent fonctionner ensemble. Je me suis alors rappelé cet autre film qui n’est pas à proprement parler Gay mais qui est, entre autres, une célébration du corps masculin : La danse implique un entraînement et une discipline stricts du corps et on retrouve ici, une charge érotique indéniable que suscitent ces corps parfaits et magnifiques se déplaçant sur scène ou à l’extérieur. Je vous en est donné un exempla avec le formidable et très gay "Dead Dreams of Monochrome Men" de David Hinton. 1989, il y a quelques jours https://www.facebook.com/groups/424599729505921/search/?q=%22Dead%20Dreams%20of%20Monochrome%20Men Regarder Spear, le premier long métrage de Page, est une expérience palpitante, et cette exaltation est en grande partie due aux performances affirmées des danseu...

Thriller foutraque. Une étudiante en psychologie kidnappe et attache au fond d'une piscine (par la bite dans une série de harnais qui comprend une variante du piège à doigts chinois...) deux jeunes homophobes qui ont harcelé son frère pour les utiliser comme sujets dans une expérience censée démontrer que l'homosexualité est innée et non acquise... Elle suggère ensuite que si l'homosexualité est un choix, comme le prétendent les deux abuseurs, ils peuvent choisir d'être attirés l'un par l'autre... Le grouper est un ...mérou. C'est aussi , on nous explique au début du film « une personne qui change de sexe ou d’orientation sexuelle plus tard dans la vie… ». On est pas dans un film qui se déroule en actes,il enchaîne plutôt une série de vignettes du point de vue de chaque personnage principal. Les 30 premières minutes présentent l'histoire du point de vue de Meg. La première partie du point de vue de la ravisseuse est intéressante et on se dit que le f...

Je retrouve ce texte qui ne ne m'a pas l'air de moi, mais il est bien, alors je vous le donne et grâces soient rendues à ce.s auteurs.trices... ! Des personnages traversent un dédale érotique et amoureux avec le désir pour seul guide. Les îles, c'est filmer le désir. Le désir seul, à deux, à trois. Le désir d'un homme pour une femme, celui d'un homme pour un homme à l'allure de femme, celui d'une femme pour les hommes, celui d'un couple pour une créature. Les îles c'est filmer les corps. Le corps nu mais aussi le corps habillé. Un couple nu sur un lit. Un corps de femme dans une robe de chambre semi transparente. Un corps d'homme dans des habits de femme. Le corps lisse mais aussi le corps cru. Un jeune éphèbe. Une magnifique jeune fille. Un groupe d'hommes sexe à la main. Un corps difforme. Un pénis monstrueux. Les îles c'est filmer la lumière. La lumière de la scène éclairée par les spots. La lumière de la nuit dans le parc. La lumièr...

Pedro Almodóvar, évoquant dans une interview la difficulté de trouver l'acteur principal pour « La Mauvaise Éducation ». dans Fotogramas Magazine en mars 2004. "Eduardo Noriega avait un très beau visage, mais il semblait trop masculin. L'avantage de Gael (García Bernal) est qu'en plus d'être beau, il est aussi petit. Gael est l'une des personnes les plus photogéniques que je connaisse. J'ai étudié son visage dans les moindres détails et j'ai découvert qu'il avait un côté plus rude et un autre plus féminin, selon l'angle d'approche. Et cette asymétrie fonctionnait bien avec son personnage d'homme femme". Henri Mesquida pour le groupe Facebook "cinema et littérature gay"

Je voudrais revenir sur quelques moments forts de la carrière de « Terence Stamp », superbe, intense et bel acteur qui vient de nous quitter. Bien entendu « Teoreme » de Pasolini et « Toby Dammit » de Fellini, deux chefs-d'œuvre italiens sortis en 1968 qui l'ont consacré au rang de superstar internationale, bien qu'il ait déjà été nommé aux Oscars pour un second rôle pour « Billy Budd » de Peter Ustinov (1962). Mais il était tout aussi excellent dans « l’obsédé » de William Wyler et « Loin de la foule déchaînée » de John Schlesinger tous deux de 1967. Plus léger il incarnait le général Zod, méchant bien senti dans le Superman II de richard Donner. Et encore quelques bons films comme « L’anglais » de Steven Soderbergh en 1999. Puis une ribambelle de films moins intéressants aussi quand même. Pour le public lGBT, il restera bien entendu le(a) merveilleux(se) Bernadette Basinger de « Priscilla folle du désert ». Il a fréquenté des personnalités comme Julie Christie,et Brigit...

La mini série espagnole "Reinas" ( 2012, 6 épisodes) de José luis Moreno et Manuel Carballo, nous raconte encore une fois le combat à mort entre la reine d'Angleterre Elisabeth I et la reine d’Écosse? Marie Stuart. Les séries historiques espagnoles sont généralement très bonnes (AH ! Carlos rey emperador.) Après treize ans d'absence, en 1561, du pont d'un luxueux galion et accompagnée de sa suite, la veuve du roi de France, Marie I d'Écosse, une jeune femme de 19 ans, aperçoit la terre ferme. Éduquée dans les meilleures écoles européennes, elle retourne dans son pays, l'Irlande, et découvre un pays pauvre, divisé par des conflits religieux et des soulèvements incessants entre les différents clans de la noblesse, encouragés par sa grande ennemie, Élisabeth I d'Angleterre, chef visible de l'Église d'Angleterre, que la papauté désapprouve sans cesse. s'ensuit t une guerre sans merci dans laquelle elle entraînera involontairement le roi Philip...

L'argument raconte les méfaits de Dennis Nilson, tueur en série londonien qui avait assassiné plusieurs jeunes hommes à la fin des années 70. C'est de la danse contemporaine (Compagnie dV8) en même temps que du théâtre. C'est très érotique, très gay, très queer. La mise en image vidéo sublime la splendeur de ce moment incroyable comprenant entre autre une superbe scène de drague en Backroom, deux meurtres , une scène de danse nécrophile ou le danseur qui fait la victime morte est dans son apparente passivité corporelle extrêmement impressionnant. A voir même (peut être surtout) si vous n'aimez pas la danse). Un chef d’œuvre qui fait penser entre autres à Jean Genet. DV8 : Le nom de la compagnie signifie "Dance and Video 8" (super 8 mm), et joue sur le mot anglais deviate, signifiant déviant ou pervers. Ce nom est en partie choisi en référence aux films vidéo que produit la compagnie, en plus des représentations sur scène. Ces films ont été reconnus mondialem...

Dans une île paradisiaque, un groupe d'hommes se livre à une orgie de gifles homoérotiques après qu'un homme plus âgé (Louis Negin) les ait mis en garde contre ce comportement avant de partir acheter des préservatifs. Le film a été initialement créé en 1994, mais la copie originale a été perdue. Maddin a ensuite recréé une nouvelle version en 2004, a servi d' avant-première promotionnelle à son long métrage suivant "The Saddest Music in the World". Le film tire son nom d'un jeu auquel un des acteurs jouait fréquemment avec ses amis, dont les règles exigeaient qu'ils tentent de se gifler en gardant les coudes le long du corps pour limiter leur amplitude de mouvement. J'ai trouvé ces 6 minutes vraiment queer et drôles. #henrimesquida #cinemaetlitteraturegay

Au rayon curiosité : "Montreal Boy: Some Strings Attached". 2014. 6 épisodes pour un total de 30 minutes. Web série dont le but est la promotion du Montréal pour les gays. On trouve au générique l'office du tourisme ! Le plus étonnant c'est que c'est plutôt pas mal. Sur YouTube on nous propose un condensé de 12 minutes avec uniquement la romance entre les deux garçons. Je vous mets le lien en premier commentaire. #henrimesquida #cinemaetlitteraturegay

La Havane. Reinier et Yosvani sont amis. Le premier est marié, a un enfant et fait du foot tout en aspirant à être repéré par l’entraîneur d’un grand club. Le second travaille pour le père de sa fiancée. Ils sont amis et partagent la débrouille du quotidien des jeunes Cubains. Pour se payer les vêtements à la mode qu’il désire, Reinier fréquente le soir le Malecon, la jetée au bord de l’océan où se retrouvent jeunes locaux et touristes en quête de chair fraîche. Il rencontre Juan, un quadragénaire espagnol et voit en lui son passeport pour quitter Cuba et la misère. Mais lors d’une sortie en boîte sous ecstasy, les deux amis vont se retrouver dans les bras l’un de l’autre. Et cela va tout bouleverser… Raconté avec spontanéité, l'histoire d'amour homosexuelle entre ces deux jeunes hommes prend place dans un environnement insulaire étouffant, conséquence de la pénurie matérielle et des difficultés quotidiennes rencontrées respectivement par Tosvani et Reiner. Les deux garçons...

Je reposte la critique proposée par Patrick Kissel, l'an dernier, Cinéaste roumain méconnu en France; Emmanuel Parvu s' est fait remarquer au dernier festival de Cannes avec son film "Trois kilomètres jusqu'à la fin du monde" en remportant la Queer Palm, ainsi qu'un grand prix au festival de Sarajevo... Tiré d un fait divers réel sur le viol d une jeune fille,le film raconte ici une agression gratuite et homophobe d 'Adi, jeune homme de 17 ans, venu passer l 'été chez ses parents sur une île aux confins du delta du Danube. Le récit s'articule tout d abord sur les faits: le médecin, la police, les parents, le village cherche à comprendre ce qui s est réellement passé, on assiste à une succession de témoignages, de rumeurs qui se répandent, de doutes qui apparaissent et de craintes qui se profilent. Adi, se retrouve pris au piège d'un fait divers dont il est le principal intéressé mais qui très vite se retourne contre lui bien injustement. Mag...

Emily Hollander est une jeune femme très introvertie et peu sûre d'elle qui, après son divorce, vit seule dans un petit appartement. Une nuit, elle est agressée et violée par un inconnu qui la menace d'un couteau. Son seul ami, l'inspecteur Bob Luffrono, mène l'enquête personnellement et ne renonce pas à trouver le coupable tout en s'occupant d'Emily. Elle compte également sur l'amitié supposée de sa voisine, Andrea, secrètement amoureuse d'elle. Le film a fait l'objet de nombreuses critiques de la part d'associations pour les droits des homosexuels qui l'accusaient de donner une vision stéréotypée du lesbianisme et d'encourager l'homophobie avec cette histoire de lesbienne folle et tueuse (excellente Élisabeth Ashley). Il faut dire que lorsqu’il sort en 1980, la même année que Le « Cruising » de William Friedkin » et son sérial-killer gay dans les milieux SM et que le « Pulsion », de Brian De Palma, qui parle d’un tueur transgenr...

« Warhol, je suis son amant. Évidemment, tout le monde me prend pour un gigolo. Ça m’amuse. Si l’on savait ; Oui : j’avais une vie avant de connaître ce cher Andy. étudiant à l’école du Louvre et voleur amateur, formé ensuite, plus sérieusement, par un collectionneur du quai Voltaire, marchand de faux qu’il savait admirablement rendre vrais, trafiquant d’armes proche des renseignements généraux que j’appelais Monsieur X, je suis devenu un excellent faussaire et un riche marchand. Au Japon, qui était un Eldorado pour des gens comme moi dans les années 60, j’ai fait fortune et rencontré Warhol. On l’appelait, alors, le survivant. C’est un peu après, alors que nous revenions de Giverny, qu’il m’a fait la proposition qui allait changer ma vie et la sienne : prendre sa place, continuer son œuvre, entrer en possession de la marque, comme il m’a dit. Et lui ? Incroyable. Vous n’imaginez pas ce qu’il m’a demandé. Dans cette étourdissante fantaisie, tout est vrai et le reste plausible. Michel...

En cours d'écriture

Je regarde en ce moment l’excellente mini-série « Hollywood » de Ryan Murphy (2020), dont je ferai un post exhaustif. Dans ce Hollywood revu et corrigé, i y a un certain nombre de personnages réels. Ce qui m’a donné l’idée de vous parler de l’un d’entre eux, l’acteur Guy Madison (1922-1996). Utiliser son corps pour essayer d’être repéré par un agent Hollywoodien, était monnaie courante pour les jeunes filles et les beaux mecs qui voulaient devenir acteurs dans les années 50 à Hollywood. Par exemple Celles proposées par le très sulfureux Henri Wilson (Jim Parsons dans la série) à la demande de personnalités hollywoodiennes étaient chaudes au possible. Celle que l’on voit dans la série est faite en l’honneur de . Henri Willson, qui était agent de star, s’était ainsi spécialisé dans les jeunes poulains auxquels il donnait des prénoms  réputés virils composés d'une seule syllabe (Van, Rock, Tab, Nick, Guy) suivie d'un nom de famille anglo-saxon typique (Williams, Hudson, Hunt...

Notre ami Guy Coin qui est et je l’en remercie très actif dans notre groupe, m’envoyait il y a quelque jours une publication sur le roman « Adieu aux amis chers » de Michael Nava. C’était l’occasion pour revenir sur cet auteur de polars et sa série henry Rios », en reprenant ce qu’on en a dit précédemment dans le groupe. Il prend en quelque sorte la suite du romancier Joseph Hansen, envers qui Nava reconnaît sa dette, d'ailleurs qui a publié d’excellents polars dont le héros gay, très attachant, Dave Brandstetter est, dans les années 70, enquêteur pour des assurances à los Angeles.( Rivages/Noir). Avec La Mort à Frisco (The Little Death, 1986), Michael Nava, avocat de Californie amorce une série de romans policiers centrée sur la carrière de l'avocat Henry Rios, d'origine mexicaine. Spécialisé dans la défense de jeunes hommes victimes d'homophobie ou d'abus sociaux, Henry Rios est le témoin direct des dures années où la communauté gay de la côte ouest doit compo...