Anderson Cowan : "Groupers". 2019.

Thriller foutraque. Une étudiante en psychologie kidnappe et attache au fond d'une piscine (par la bite dans une série de harnais qui comprend une variante du piège à doigts chinois...) deux jeunes homophobes qui ont harcelé son frère pour les utiliser comme sujets dans une expérience censée démontrer que l'homosexualité est innée et non acquise... Elle suggère ensuite que si l'homosexualité est un choix, comme le prétendent les deux abuseurs, ils peuvent choisir d'être attirés l'un par l'autre... Le grouper est un ...mérou. C'est aussi , on nous explique au début du film « une personne qui change de sexe ou d’orientation sexuelle plus tard dans la vie… ». On est pas dans un film qui se déroule en actes,il enchaîne plutôt une série de vignettes du point de vue de chaque personnage principal. Les 30 premières minutes présentent l'histoire du point de vue de Meg. La première partie du point de vue de la ravisseuse est intéressante et on se dit que le film est bien partie. . C'est sans aucun doute mon passage préféré du film. Ensuite on recommence deux fois l'histoire à zéro du point de vue de chacun des deux prisonniers. Puis encore une fois pour raconter l'histoire du frère. Puis viennent se greffer à l'histoire déjà confuse 4 autre personnages et leur point de vue.
Sur une idée intéressante au départ, ce petit budget tourne malheureusement à la farce tape à l’œil . Il se présente sous la forme d'un thriller minimaliste qui semble virer au film d'horreur psychologique pour tout à coup, vers le tiers , se mettre à tourner en rond de façon de plis en plus clownesque même pas drôle. Du coup la question que posait le film au début se perd à tel point qu'on se demande si ce n'est pas un film homophobe et présenté sous un angle résolument hétéronormatif ... je le reverrai un jour pour voir si je comprends mieux...

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