"Isak" est en plein doute concernant sa sexualité : Il a repéré "Even" un autre élève de terminale qui l'intrigue. Il organise une fête chez lui. Au cours de cette soirée, bien qu’"Isak" soit avec "Emma" et "Even" avec "Sonja", les regards qu’ils s’échangent alors qu’ils embrassent leurs petites amies respectives troublent "Isak". À la fin de la soirée, "Even "reste et aide "Isak" à nettoyer. Ils sont sur le point de s’embrasser mais sont interrompus... plus tard "Isak" et "Even" passent du temps ensemble dans la chambre d’"Isak", échangeant leurs points de vue sur le monde et la mort. "Isak" a cependant toujours du mal à assumer son Orientation sexuelle...
Une pépite, un bijou d’émotions.
Les médias se sont amusés à titrer « Skam", le "Skins" norvégien ! » je ne peux qu’aller contre leur avis : "Skins" que j’ai adoré n’était pas une série belle dans le sens beauté de la vie. Elle nous plonge dans de noires profondeurs et présente des personnages aux caractères très atypiques et virulents. Il y a une violence étonnante qui émane de "Skins", et qui nous absorbe.
Bien au contraire "Skam" c’est de la douceur, l’amour, l’esthétisme contrôlé. Rien ne semble être là au hasard : les personnages sont aussi parfaits que possible, la bande-son est orgasmique, tout est là pour nous transporter dans un univers de blondeur et de grands yeux bleus, de couleur sur les lèvres (et de froid permanent).
"Skam" c'est un voyage en Norvège et dans ses mœurs : les jeunes là-bas sont les mêmes qu’ici, leurs problèmes sont aussi les nôtres et par conséquent on s’identifie à eux très facilement. L'histoire est réaliste et ne nous plonge jamais dans le mélodrame larmoyant ce qui aurait été très facile. cette troisième saison propose 10 épisodes (de 30 minutes) pour suivre une romance gay : Découverte de ses préférences, premier amour...C''est très bien vu, très drôle, très crédible, très romantique et ça fait du bien !
Le jeune acteur "Tarjei Sandvik Moe" vaut le déplacement à lui tout seul !
On en apprend beaucoup sur les autres, sur les différences, sur la tolérance, je dirais presque que certains dialogues font mûrir tant ils sont profonds et tant leur interprétation juste. Le silence qui peut s’avérer parfois pesant entre plusieurs échanges ne fait qu’appuyer le réalisme de cette saison dont le seul défaut est de se finir.
"Skam" donne la boule au ventre, fait verser quelques larmes, fait sourire et fait rire aussi (les vannes fusent et sont futées), le toucher et la vue sont très importants dans cette série, certaines caresses nous ont donné des frissons derrière notre écran, certains regards nous ont troublé.
Le succès de la série a vu chose assez rare se multiplier les versions dans d'autres pays: France, Espagne, Italie, Allemagne, Etats-Unis.
La version espagnole n'est pas convaincante. La Française n'est pas mal du tout. Mais l'Originale reste meilleure!
henri Mesquida pour le groupe Facebook : "cinéma et littérature gay.
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