Deuxième post consacré à Federico Ariu suite à l'entretien littéraire qu'il a eu la gentillesse de m'accorder.
Après vous avoir présenté Federico,
Je
vais aujourd’hui en venir et à sa maison d'édition : Artfusion A.S.B.L.
qui s'est étendu plus spécifiquement à l'écriture avec les Éditions Artfusion.
En
2014, Federico Ariu crée les éditions « Artfusion ABSL », une
association engagée dans la promotion de la cohésion sociale, de la
multiculturalité et de l'égalité, une
« plateforme dynamique qui s’adresse aux jeunes artistes émergents, travaillant dans des domaines tels que le cinéma, la musique, les arts de la scène, les arts plastiques, l’infographie ou encore l’audiovisuel » et s’investissant dans des« projets concrets pour réduire les inégalités et les discriminations ».
Artfusion
ABSL est par exemple à l'initiative de campagne de sensibilisation
'L'Amour ne peut jamais faire mal' (en partenariat avec l’association
Tels Quels de Bruxelles et le soutien financier de Equal Brussels)
quivise à sensibiliser le public sur les violences domestiques dans les
couples LGBTQIA+ et à aider les victimes à trouver les ressources dont
elles ont besoin pour sortir de cette situation.
En parallèle, Federico a créé "Colors Belgium", une plateforme contre le racisme et la xénophobie.
Artfusion ABSL est aussi à l’origine de la création du festival « expressions mixtes » :
Expressions
mixtes c’est au départ trois documentaires (2020, 2023) qui forment
une trilogie inclusive, mettant en lumière les expériences de personnes
LGBTQIA de diverses origines vivant en Belgique. Avec les contributions
importantes d'Hassan Jarfi, professeur de religion islamique en Belgique
qui pour honorer la mémoire de son fils homosexuel assassiné à Liège en
2011 (qui a inspiré le film « Animals » en 2021), a créé une fondation
pour lutter contre l’homophobie, et de l'avocate Alice Nkom, qui lutte
pour les droits LGBTQIA+ au Cameroun. Ces films sont des outils
essentiels pour sensibiliser différents publics, notamment dans les
écoles et autres milieux professionnels.
Et
depuis deux ans Expression mixte est devenu un festival culturel qui
propose une sélection d’événements variés : performances artistiques,
expositions, projections, débats et spectacles inédits, donnant la
parole à celles et ceux dont les récits sont trop souvent
invisibilisés...
II :L’écriture.
Federico
Ariu m'explique que depuis son enfance, il se passionne pour
l’écriture. Il a commencé par écrire de petites nouvelles, avec« l’innocence de l'enfance », devenu rédacteur en chef du journal de l'école, il sent grandir son envie de raconter des histoires Il se met à
« explorer diverses formes d'écriture, des scénarios aux courts métrages amateurs, en passant par des histoires fantastiques peuplées de momies, de loups-garous, et même d'un Père Noël assassin ».
Federico
Ariu s’intéresse tout particulièrement aux histoires horrifiques : il
cite Stephen King, Clive Barker et Poppy. Z. Brite parmi les auteurs
qu’il aime et qui l’inspirent. Il me raconte, pour me montrer à quel
point les thématiques fantastiques l’intéressent, comment il a suivi
comme cameraman un groupe de chasseurs de fantômes…
Ce n’est donc pas sans logique qu’il lance, dans le cadre de son association Artfusion ABSL, une maison éditoriale,« Éditions Artfusion »dans laquelle il va pouvoir publier ses propres écrits, et dont il compte également se servir pour :
« offrir une plateforme aux auteurs talentueux qui rencontrent des difficultés pour se faire éditer par les canaux traditionnels ».
C’est sous la bannière d’une « collection queer horreur, » que Federico Ariu franchit le pas et publie deux romans.
Tout d' abord "corps étrangers"en 2021 :
« Dans un futur dans lequel la science permet la séparation de l'esprit et du corps, une entreprise révolutionnaire, Soul Travel, promet une nouvelle forme de voyage : le transfert d'âme. Tom Brody, avec sa famille, embarque pour une aventure en Thaïlande grâce à cette technologie. Mais l'expérience vire au cauchemar lorsqu'il se retrouve emprisonné dans le corps d'un mafieux chinois, traqué par la police et des clans rivaux à Bangkok ...»
Puis Confession d’un bourreau, 2023 :
« Au début du XXème siècle, Paul Dufresne, fils de bourreau, n’a pas le choix et doit suivre la tradition familiale en devenant lui-même bourreau. Son apprentissage commence dès ses onze ans, lorsque son père le prend en charge pour lui inculquer les usages de la profession. Au moment d’assumer la relève, Paul décide de fuir ses obligations en quittant son village natal. Pour son malheur, une malédiction s’empare de lui et le personnage de la Mort, qui lui apparaît sous les traits de son père, vient se servir parmi ses proches en échange de toutes les personnes qu’il n’a pas exécutées. Paul ne trouvera la paix que lorsqu’il aura accompli son véritable destin ».
Suite et fin de l'article bientôt. Je vous parlerai plus précisément du recueil de nouvelles "Sombres inspirations" qui est à l'origine de notre entretien littéraire...
#henri Mesquida pour le groupe Facebook : "cinéma et littérature gay".




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