"Jesús, petit criminel". Film dramatique Chilien de Fernando Guzzoni. 2016.

Depuis la mort de sa mère, Jesús, 18 ans, vit avec son père souvent absent, dans un petit appartement du centre-ville de Santiago. Il danse dans un groupe à la façon des popstars coréennes. Il ne va plus à l’école et préfère trainer le soir avec son groupe de copains. Il séduit les filles, aussi les garçons. Une nuit d’excès, tout dérape Jesús se retrouve impliqué dans un terrible fait divers. Son père tente de le protéger mais le poids du secret est trop lourd. Dès les premières scènes, la chorégraphie intense d'un boys band K-Pop filmée en pleine immersion tonitruante est interrompue par les écrans noirs du générique et le silence, avant de reprendre de façon toute aussi abrupte. Nous sommes prévenus, voilà un film qui ne cherche pas à laisser le spectateur tranquille. Mais peut-on dire pour autant que le ton du film est d'emblée lancé ? Oui et non. Jesus, gamin gâté à la jeunesse dorée, plus ou moins laissé à son compte par un père absent, traîne son ennui, boit et baise...