"William Burroughs" : "Queer" (1985)

Roman duquel "Luca Guadagnino" a tiré son film éponyme. Queer est le récit halluciné d'une errance, d'un mal de vivre incurable qui a pour toile de fond un Mexique couleur de cauchemar. avec son soleil obsédant, ses étendues de tôles ondulées et toute une faune pittoresque et violente. Lee, alter ego spectral de Burroughs, titube de bar en bar, à la fois désespéré, avide et indifférent. Son seul repère : Allerton, jeune homme indolent, jaloux de son indépendance mais aussi secrètement flatté d'être l'objet de la convoitise de Lee. Ensemble, ils se lancent dans une expédition à travers l'Amérique du Sud, à la recherche d'une mystérieuse drogue, le Yage, connue pour ses pouvoirs télépathiques. Remarquable radiographie d'une détresse sans autre recours que l'écriture, Queer, le deuxième roman de Burroughs après le mythique Junkie, est aussi, de son propre aveu, l'un de ses textes les plus autobiographiques. Quelques commentaires glanés ici et là (.Je l'ai lu il y a trop longtemps pour me risquer à le critiquer mais je vais le relire...) "Je l'ai lu après avoir vu le film et j'ai été surpris par son accessibilité et sa lisibilité. J'ai pu mieux comprendre l'angoisse et les motivations du personnage principal que dans le film, même si j'ai apprécié cela aussi".
"Je l'ai lu après avoir vu le film et j'ai été surpris par son accessibilité et sa lisibilité. J'ai pu mieux comprendre l'angoisse et les motivations du personnage principal que dans le film, même si j'ai apprécié cela aussi." "Quand on aborde Queer après avoir lu les romans ultérieurs, on est frappé par la sobriété, la linéarité, et même la belle sécheresse du récit, qui ne contient qu'en germe les thèmes majeurs des oeuvres qui vont le suivre. Pas d'efflorescences verbales baroques, pas d'échappées imaginaires dans tous les temps et vers toutes les histoires, rien que l'amour malheureux et non partagé du narrateur pour un homme qui ne veut pas de lui, raconté à la troisième personne sur le mode de la ligne claire."
#henrimesquida #cinemaetlitteraturegay

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