Film : Moi et mon monde ( Die Mitte der Welt) de Jakob M. Erwa

"Moi et mon monde" (Die Mitte der Welt, littéralement « Le milieu du monde ») est un film dramatique romantique au récit initiatique allemand écrit, coproduit et réalisé par "Jakob M. Erwa", sorti en 2016. Il s’agit de l’adaptation du roman allemand Le Milieu du monde (Die Mitte der Welt) d’"Andreas Steinhöfel" (1998). Après un été passé en colonie, Phil rentre à la maison et retrouve sa mère, Glass, et sa soeur jumelle, Dianne, qui ne se parlent plus. Ne voulant pas affronter sa famille pendant ses derniers jours de vacances d’été, Phil préfère sortir avec sa meilleure amie, manger des glaces et se déguiser. À la rentrée, un nouvel étudiant arrive - le beau et mystérieux Nicholas. Épris, Phil observe son coup de coeur lorsqu’il court autour du stade après l’école, et est heureux lorsque Nicholas lui annonce qu’il partage ses sentiments. "Center of My World" raconte l'histoire d'un jeune homme tombant amoureux pour la première fois - ici, d'un garçon fraîchement arrivé dans sa classe. Erwa pourrait dérouler son récit d'apprentissage programmatique ; à vrai dire la principale qualité de Center of My World n'est pas d'être profondément surprenant ou inédit. Mais il y a une légêreté dans le regard, dans son utilisation des archétypes, qui nous donne ici ou là l'illusion de s'y pencher (presque) pour la première fois. Pendant une large partie de son long métrage, Jakob M. Erwa évoque le souvenir heureux de "Beautiful Thing" - des récits d'apprentissage, d'éducation sentimentale, on en a vu, mais combien de récits de ce type qui se concentrent sur des jeunes homosexuels et qui soient heureux ? Le cinéaste, en tout cas, n'a pas peur. Pas peur du kitsch, qu'il maîtrise avec un équilibre idéal de fleur bleue premier degré, de drama-queen, tout en n'étant jamais dupe ("Ne sois pas si dramatique", lance un amoureux à l'autre). Cette candeur n'est pas facile à saisir sans tomber dans la mièvrerie, et le réalisateur y parvient la plupart du temps. Cet amour est idyllique, parfaitement, et c'est assumé. Le premier amour est un posterboy tous pecs dehors , une poupée hipster qui porte un bonnet même en plein été - votre première fois ne s'est pas déroulée avec un Apollon offert dans son vestiaire ? Center of My World, qui ne craint pas l'excès de sentiments, n'en a rien à faire, et ça fonctionne." (critique du site Marais Film Festival ). Mais il y a aussi les rapports du jeune homme avec sa très jeune mère et avec sa sœur jumelle. Le côté dramatique familiale m'a semblé quand même lourd, un peu hystérique, un peu forcé et pas tout à fait crédible. Une adaptation chaotique mais parfois captivante. Agréablement franche et admirablement complexe même si elle succombe à de nombreuses "tournures" à la Sundance parfois pénibles. #cinema et litterature gay #henrimesquidajr

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