"Hombres de piel dura" , film argentin de «José Celestino Campusano». 2022.

Ariel, un adolescent en apparence comme les autres, vit dans la campagne argentine entouré de son père et sa sœur. Pourtant il cache un lourd secret depuis le début de sa puberté, il a été séduit par un prêtre catholique nommé Omar, qui profite de son innocence et de son inexpérience pour le dénigrer émotionnellement. Ne supportant plus cette situation, Ariel met fin à la relation. S’ensuit une douloureuse recherche d'amour qui est couronnée lorsqu'il rencontre un jeune voleur nommé Ramirez, qui vit caché, harcelé par la police. Un film très curieux, on pourrait dire que le réalisateur essaie de faire une sorte de feuilleton campagnard mais en version gay. Les dialogues ne passent pas bien : ils sont déclamatoires, mélodramatiques et semblent tirés d'un mauvais vieux feuilleton, personne ne parle comme ces personnages dans la vie. Côté interprétation ce n’est pas terrible non plus et le mélange d’acteurs reconnus dans leur pays avec des non professionnels passe mal. On sent bien malgré toutes les limites du film dont je parlais plus haut, qu'il y a un auteur derrière tout cela, et que même s'il peut être qualifié d'opportuniste, pour avoir utilisé des sujets à la mode comme les abus sexuels de la part des prêtres et la complicité qu'ils ont au sein de la communauté religieuse. Les situations sont un mélange entre le portrait réaliste moral, sexuel et social come on peut en trouver dans les villes de l'intérieur de l’Argentine (entre autres) et un style du feuilleton très latinoaméricain A noter que le cinéaste ne porte pas de jugement moral sur les personnages Le film nous laissant nous faire notre propre opinion sur leurs actions. C’est donc une proposition complètement à contre temps du cinéma actuel (un peu le contraire de "grâce à Dieu » le beau film de "François Ozon" qui est un procès à charge. Pas mal de sexe explicite, pas de morale imposée des faits crus ; U intérêt posé envers tous les personnages, même les plus détestables. Communauté religieuse. Une esthétique très réussie et aussi un bon rythme, chose très rare dans le cinéma indépendant argentin. Pas inintéressant. #henrimesquida #cinemaetlitteraturegay

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