Film :"ronda nocturna est un drame fantastique argentin. "Edgardo Cozarinsky". 2006.

Dans la partie sud de l’hémisphère sud, le printemps est déjà absent partout fin octobre. À la fin de la journée, les gens se divertissent dans les rues, tandis qu'une brise fraîche atténue la chaleur de la journée. Quand les « gens du jour » rentrent chez eux et que les « gens de la nuit » prennent le relais, la caméra capte, comme par hasard, un garçon de 19 ans : Victor. Dans la partie sud de l’hémisphère sud, le printemps est déjà absent partout fin octobre. À la fin de la journée, les gens se divertissent dans les rues, tandis qu'une brise fraîche atténue la chaleur de la journée. Quand les « gens du jour » rentrent chez eux et que les « gens de la nuit » prennent le relais, la caméra capte, comme par hasard, un garçon de 19 ans : Victor. Comme dans une sorte de Road-movie urbain le jeune-homme commence sa tournée quotidienne à la recherche de clients...Mais la zone la plus sombre du film est celle des fantômes qui entourent le protagoniste, qui se sent traqué par des dangers inexplicables : des poursuites floues, quelqu'un qui tente de le tuer et ses morts bien-aimés qui reviennent de la tombe Plein de choses réussies dans ce film : la marginalité des situations, la drague, la variété des histoires, la dimension mystérieuse, la chute... Les références à Rembrandt ne se limitent pas au titre. Le film explore les clairs-obscurs de la nuit de Víctor. Victor, lui (interprété par Gonzalo Heredia, sorte de frère cadet de Gael García Bernal), vend de la drogue et son corps, entre autres à des ambassadeurs et à un flic, vaguement amoureux, qui le protège. Ce soir là, il est le témoin d'un meurtre. Et des êtres de son passé surgissent, comme pour l'avertir d'un danger, ou le provoquer, peut-être… intrigues filantes, fuyantes qui cernent, tels des fantômes, un héros jusqu'alors insouciant, qui prend, soudain, conscience du temps qui lui reste. Etreintes gay, néant qui rôde... En fait, c'est la perte de l'innocence que filme le cinéaste dans cette ville sombre, misérable et fascinante. L'onirisme, parfois agaçant est le plus souvent mélancolique. Cependant, certains problèmes de montage, quelques sautes dans l'action, des interprétations quelque peu décalées et des dialogues erratiques empêchent le film de fonctionner comme on aurait pu l'espérer. #henrimesquida #cinemaetlitteraturegay

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